Cette Mémoire a comme Thème: Les Fondements Ethiques Morales de la paix, dans De Civitate Dei, de Saint Augustin. Elle aborde la vision augustinienne de la paix et son influence dans le Magistère de l’Eglise, en spécial dans les documents : Pacem et Terris, Gaudium et Spes, Sollicitudo Rei Sociales. Selon ces documents, l’ordre social est indispensable à la réalisation de la paix. Nonobstant, sans déprecier cet aspect, Augustin affirme que cet ordre présume la paix de l’individu, qui procède de l’équilibre entre le uti et le frui, les principes basiques de l’éthique et de la morale. La paix augustinienne aussi, peut être analysée en accord avec la théologie morale, car, la paix, pour être atteinte, éxige la valorisation tant de la subjectivité, comme de l’intersubjectivité. Vraiment, les moyens pour atteindre la paix, défendus par Augustin, continuent valables, car il pressentait que la paix pour être éfficace, englobe tous les aspects rélationnés à l’homme en soi-même et à son contexte social, ne pouvant pas être confondu avec l’intimisme ou avec une spiritualité pas incarnée des structures sociales. De cette façon, la tranquilitas ordinis ne signifie pas conformisme ou résignation devant des structures injustes et inhumaines de ce monde, car celui qui vit en accord avec l’ordre établie par Dieu, sait parfaitement qu’il doit collaborer avec la cité terrestre pour qu’il puisse avoir la justice et la paix, sans perdre de vue la Jérusalem Céleste , le terme et la fin de tous ceux qui s’engagent, sans défaillir, pour établir dans cet éxile, les sémences du Royaume de Dieu. Cette petite recherche veux contribuer à la récupération de cette vision intégrale du l’être humain et du rachat de la dimension pluridimensionale de la paix.